Hello guys !

Spoke Orchestra

Publié par Iza le Vendredi 5 Octobre 2007, 19:52 dans la rubrique Actualités - Version imprimable

Bon, alors voilà,

C'est un morceau que je trouve dingue... et c'est donc Nada, ce morceau est inédit je crois, alors ... euh oubliez que je vous l'a fait écouter ...

Quand

de Nada toujours, ces deux autres, que j'aime trop (mais avec de la zique)..

transformation
clebar bluesy

Ensuite, outre celui que je vous ai indiqué dans les clips (écorché vif), il y a ça, de D' de Kabal, dans un tout autre genre, mais ... enfin écoutez quoi.

Nos sanglots

Tout ça, c'est dans l'album "interdit aux mineurs", sorti en ??? il y a trois ans je crois (ou quatre) mais je ne l'ai pas sous les yeux.

Yann (et moi aussi) travaillons dans la musique depuis fort longtemps, nous voyons des concerts et écoutons des albums quand même souvent, mais je me souviens encore de comment les gars de Spoke m'ont laissée sans voix.

Et vous ???

(Il y a un autre gars, Felix Jousserand, j'aime un peu moins ... mais je vous mets quand même un morceau...)

intercontinental






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Commentaires

Henri va parler.

Le cadre même du slam ne me touche pas trop. Je trouve cela intéressant, mais étant sourd à tout ce qui touche à la poésie, la forme me gène.
D’un autre coté, si je puis m’exprimé ainsi, heureusement que ce message est adressé à plusieurs personnes et qu’il vient d’une presque frangine, sinon j’aurais déjà pris le bateau, mon sexe de taille infini dans une brouette, et en avant !
Pour le premier texte de Nada, comment dire…Cela correspond en choses effectivement dites et vrais à une dizaine de pages du bouquin de Kraus : les derniers jours de l’humanité ( 800 pages ), mais en plus édulcoré.
Je ne vais pas comparer les styles, cela serait idiot, mais Nada c’est du ressentie et ce n’est pas obligatoirement objectif en permanence, alors que chez Kraus ce sont des faits d’abords et ce qu’il ressent en plus.
Imaginons que Nada refasse ce texte avec les noms, adresses et situations de tous ces gens et en plus que c’est gens soient connus et appartiennent à toutes les strates de la société ( haute, moyenne, basse ) et fassent partie de ce que l’on appelle l’Histoire ?
Les quelques docs que j’ai mis en lien sur l’Afrique, l’histoire de la deuxième guerre, les multinationales, se trouvent déjà décrit de la façon la plus précise possible dans ce bouquin.

moi - 05.10.07 à 22:47 - # - Répondre -

Très cher Henri, il me semble bien percevoir que ta deuxième phrase recèle une sorte de ... euh... compliment ? compréhension mutuelle ? mais... j'adorerais que tu précises un poil.
C'est quoi qui te touches au juste ? mon intention ? le propos des gars de Spoke?

Désolée d'être lourdingue, mais, il n'y a toujours pas assez de mots ;-)

pour le reste... Nada, Kraus... il me semble apercevoir ce dont tu parles...contente que ça t'intéresse en tous cas ...


Iza - 06.10.07 à 00:28 - # - Répondre -

Caca !

Je vais utiliser les mots de Nada: Ce que je voulais dire: Quand une femme envoie un mail à un mec, que ce mail contient des liens, que ces liens parlent de gens qui enculent, de gens qui se font enculés, d’autres qui sucent et d’autres qui se font sucer en payant, gratuitement ou avec un sentiment plus profond ( sans faire de jeux de mots ), etc…etc…
L’homme néandertalien qui n’est pas fait de bois réagit.
C’était une vanne, une connerie tout simplement, parce que l’homme racé sait, lui, qu’il s’agit d’échanger des artisteries entre une femme qui vit apparemment dans une magnifique harmonie avec son amoureux et sa fille. Voilà, de l’humour à la con.   
 «  ... euh... compliment ? »
Femme racée qui à une confiance envers une personne ( plusieurs ) pour envoyer les enculeries de Nada.

Une chose récente qui ne m’a pas fait tomber de ma chaise, mais qui m’a bougé d’un millimètre, ce qui n’est pas mal:
http://rue-affre.blog.20minutes.fr/

Henri A - 06.10.07 à 13:47 - # - Répondre -

hé hé ...

Tu vois quand tu veux ... tu sais utiliser des mots ...

Je riais seule en lisant ton commentaire (le premier et celui-ci aussi). Parce que, comment dire, j'avais presque oublié le caractère ... euh... cru de Nada. En plus, j'ai tellement l'impression qu'on se connait que je n'ai pas forcément pensé que cela vous surprendrait de ma part... et puis, effectivement, je vous crois suffisamment intelligent pour le recevoir.

J'apprécie ton compliment à sa juste valeur, désolée d'avoir été assez cabotine pour te le faire répéter...

Iza - 06.10.07 à 14:00 - # - Répondre -

merci pour le lien

C'est très beau. Je connaissais ça :

"Tu vas avoir quatre-vingt-deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais"

que j'ai dû lire récemment. mais je n'avais pas suivi ou pas compris le contexte. ça bouge effectivement.


Iza - 06.10.07 à 14:04 - # - Répondre -

humain

Un truc que je viens de sortir du spectacle de 1997 dans les palais des glaces de l'humouriste Dieudonné:
http://download.yousendit.com/DA877B5419F8DF1C
Une espèce de slam de 1997 qui quelque part me touche aussi.
Evidement, j'apprécie toujours cet humouriste diabolisé. Il ne passe plus à rire et chansons depuis 2003.

Henri A - 06.10.07 à 16:06 - # - Répondre -

Meri Iza

Je disais il n'y a pas longtemps et je crois que c'est chez Iza d'ailleurs,
que l'égout et les couleuvres ça ne se discutait pas.
Tout ça dépend tellement des habitudes passées.
À l’inverse d'Henri, je suis très ouvert au slam.

Ayant écouté presque tous ce que les blacks ont fait comme musique, tout en restant ouvert à celle des blancs qui s'en inspiraient (de la musique black) de prêt ou de loin.
J'ai toujours baigné dans l'art de la rime et du phrasé.
Petit je faisais déja rimer "taille de kiki" avec "infini" et "sodomie",
Donc Nada ne peut pas me laisser insensible, j’ai des remontées de Brel, de Gainsbourg (eau et gaz à tous les étages) et de NTM.
Les autres me touchent moins, sans doute parce que j’ai écouté Nada avant.
Maintenant Henri, j’ai l’impression que tu « réceptionne » Nada, qu’avec le cerveau, dis moi si je me plantes.

Quand tu dis c’est du ressenti… Oui, c’est le but, c’est exactement là ou ça doit se passer.
La musique, la « poésie » n’est pas faite pour ne toucher que le cerveau, elle fait doit faire vibrer tout le reste.
Prends une carcasse putride entourée de mouches, et fait la décrire par un journaliste un poète ou un médecin légiste tu auras trois façons de représenter la scène…
Enfin bref…

Quant à Dieudonné, je suis content d’entendre quelqu’un qui partage mon avis sur le gars.
C’est la grande différence entre ceux qui se font donner la béquée par  la télé et ceux qui vont chercher sur internet, les reportages, les scènes non coupées qui permettent de se faire un autre avis sur la question.
J’ai constaté comment les médias ont manipulé Dieudonné, son image et ses interviews pour finir par en faire un facho antisémite et crétin…
Je n’aimerais pas être dans ces pompes, car comme beaucoup d’artistes comique le gars doit être un grand sensible à tendance dépressive…

Enfin bref…
Iza merci pour ce moment.



Pacco - 06.10.07 à 17:18 - # - Répondre -

Re: Meri Iza

« que l'égout et les couleuvres ça ne se discutait pas.
Tout ça dépend tellement des habitudes passées. »
Tout est dit, le reste n’est que bavardage, mais bavardons:

« Maintenant Henri, j’ai l’impression que tu « réceptionne » Nada, qu’avec le cerveau, dis moi si je me plantes. »
Le cerveau étant relier à tout le reste le « que » m’échappe, mais bon…
Nada a un charisme certain, des propos puissant, etc…Je ne dis pas que sur place, avec l’ambiance, je puisse être touché, mais pour ne prendre que les exemples de Brel ou Gainsbourg qui ont aussi un charisme, et des textes puissants ( et encore je ne parle même pas de jugement de valeur ), il y a la musique effrayamment bonne qui se suffit à elle-même, sans les voix.
Entre un bon rappeur et James Brown, je ne bouge pas pareil. Comme tu dis, les habitudes, les souvenirs, un truc qui en rappelle un autre.
Dans une discussion chez Thierry, on parlait de U2, c’est une histoire de génération aussi.
Je fais parti de cette génération qui se passionne pour les musiques et qui a vécu les débuts de plusieurs styles tout en adorant les anciennes et qui a été fana de recherches.
Ce qui ne m’a pas empêché de vibrer légèrement quand j’ai réécouté Watoo Watoo.

Henri A - 06.10.07 à 20:23 - # - Répondre -

Bon j'ai perdu mon com...

j'ai écrit un truc super long et j'ai tout perdu. J'ai trop sommeil maintenant donc je vais me coucher.

En conclusion, je disais que j'avais beaucoup apprécié cet échange nouveau genre, merci !!! (au fait, où k'il est le Leny ???)

Bizz

Iza - 07.10.07 à 00:44 - # - Répondre -

Reculée
enculé
ce que j'ai pris
             dans ma face
une une une
reculée d'enculé
prise      de face
race   passe de pute
le mépris écule de ma
bouche
écule ma bouche
encule ma bouche
race   passe
de pute
chute

lény - 08.10.07 à 10:18 - # - Répondre -

non, comme henri un truc me gêne, trop de ressenti, trop de pathos une sorte de jérémiade cachée sous la violence des mots. Pourtant plein de choses devraient me séduire là dedans mais je n'y arrive pas. Dans "clebar bluesy" mon cerveau s'est redressé  je n'arrive pas à savoir pourquoi, la musique peut être, le phrasé peut être ?
En fait je ne sais pas. Vous me prenez, Iza me prend de cours. Il y a une folie que j'aime dans le son et la musique, dans des textes que je ne trouve pas ici. Putain j'aime quand ça me vrille le cerveau, quand ça me bouscule, quand ça change mon point de vue mais là je prends ça devant, sans broncher.  Désolé.

lény - 08.10.07 à 10:34 - # - Répondre -

Bah, Leny, ya pas de soucis. C'est déjà pas si mal de te prendre de cours.

Ce que j'avais rédigé l'autre jour et que j'ai perdu, c'est ce pourquoi j'aime.

Il se trouve que j'ai découvert Spoke juste après un truc que j'avais vu qui m'avais bien remué. "le cirque des mirages". un truc dingue, nous étions 10 dans la salle, il y avait ce mec incroyable, une sorte de Brel déjanté, avec ses grand bras. Leur univers sombre, L'angleterre des Freaks et des bas fonds.. et les textes incroyablement durs de Verlaine.
A la moitié de ce concert, des gens sont sortis, et moi j'étais glacée. Une chanson notamment, texte de Verlaine, où il était question du corps d'un adolescent mort, que le narrateur viole. Ou encore l'enfant chien, dans sa cage.
Et de cette noirceur, de cette provocation, quelque chose s'est passé, j'ai décollé, j'ai été transportée.

Je suis rentrée en Corse pleine de cette beauté, de l'énergie de ces deux là, de ce que j'entendais dans ce qu'ils faisaient. J'ai un problème voyez vous avec la violence, j'en ai parlé ici et là. Subitement je lui trouvais là une vertu, un truc nécessaire, un truc qui m'obligeait à secouer la fange fabriquée par le système et qui nous endort.

Je rentre donc, pressée de faire partagée à Yann ma découverte. Et lui m'attendait avec Spoke.
Et là, sans doute en appuyant au même endroit, là où ça fait mal, ils ont balayé le Cirque.

J'ai revu le cirque des mirages sur scène et c'était toujours aussi génial, mais je cite plutôt Spoke en premier.

Alors bon. faut il dire pute, enculé et rectum pour que j'écoute ??? peut-être. mais j'entend autre chose.

Clebar bluesy est pour moi une superbe chanson d'amour. Et oui, Nada habille de gros mots une tendresse, une béance et une blessure... mais le pathos ne me gène pas, moi. Bien sûr qu'il y a un cri ... mais pas une plainte. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre.

Dans le registre du pathos, mon chanteur préféré de mes vingt ans, c'était Mano Solo ... Pour ce qui est de la jérémiade, il y a ce qu'il faut... et pourtant... j'adore ça.

Julie

Au creux de ton bras



c'est un peu naïf, un peu direct, mais ça me touche. Mon côté fleur bleue sans doute. Mon côté variet peut-être. Julie est aussi une chanson d'amour... et tellement hot !

Voilà pour l'égout. Pour les couleuvres, nous verrons plus tard.






Iza - 08.10.07 à 12:13 - # - Répondre -

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